Katy Ndiaye est décédée le 1er janvier dernier, à Liège. La trentenaire était originaire du Sénégal, qu’elle avait quitté il y a quelques années. Sa communauté n’a appris que très récemment sa disparition et souhaite à présent la faire rapatrier.
Le samedi 1er janvier 2022, vers 6h du matin, Katy Ndiaye, une trentenaire d’origine sénégalaise, a traversé les quatre bandes de circulation de l’autoroute E25 pour se jeter dans la Meuse. La jeune femme a été sauvée par les pompiers, qui l’ont extraite de l’eau froide du fleuve du côté de Wandre. Transportée à l’hôpital, elle y est malheureusement décédée dans la journée.
Selon plusieurs journaux et sites d’informations sénégalais, Katy s’est installée à Liège il y a quelques années. Mais la jeune femme “peinait à joindre convenablement les deux bouts”. Selon les médias locaux, ce n’est que ce lundi, soit un peu plus de deux semaines après sa disparition, que la communauté sénégalaise n’a appris la disparition de Katy.
Au sein de sa communauté, la mort de Katy Ndiaye émeut. Elle émeut d’autant plus que, toujours selon les médias sénégalais, la trentenaire, au moment de sauter à l’eau, n’avait pas ses papiers sur elle et que son identification a été, dès lors, très compliquée. Les autorités belges décidant de l’enterrer en Belgique si personne ne la reconnaissait.
Aide pour le rapatriement
L’association Takku Tekki de Belgique, qui regroupe des Sénégalais résidant en Belgique, ainsi que des dahiras (des associations rassemblant des fidèles mourides – le mouridisme est une confrérie musulmane née au Sénégal -), ont organisé une collecte de fonds pour permettre le rapatriement de la dépouille de Katy.
L’association invite toute personne qui souhaiterait aider la famille dans ce but de verser l’argent sur le compte BE18 0004 6340 4665 avec, en communication, “Décès Katy”.