Ukraine SUR LE FRONT NORD DONBASS

Servicemen of the "Azov" regiment and Ukrainian National Guard (NGU) march through the city of Mariupol as they take part in a parade to mark the 5th anniversary of city's liberation from the Russia-backed rebels, on June 15, 2019. (Photo by Evgeniya MAKSYMOVA / AFP)

Sur l’axe Kremennaya-Svatovo, les combats sont également très violents entre les ukro atlantistes et les russes qui détruisent systématiquement leurs tentatives de percer le front allié.

Les principaux combats de ces 3 derniers jours ont opposé, dans le secteur de Ploshchanka, des unités de la 3e Division d’infanterie motorisée russe (du 20e Corps d’armée) à la 80ème brigade d’assaut aérien ukrainienne renforcée par des unités de mercenaires et des territoriaux de Kharkov.

Au cours des combats plus de 40 ukro-atlantistes ont été tués et plusieurs fait prisonniers, parmi lesquels un soldat de la 80ème brigade qui n’a pas survécu à ses blessures malgré les soins prodigués par les services sanitaires russes.

Je rappelle ici que ce sont des soldats, ou plutôt des soudards, de cette 80ème brigade ukro-atlantiste qui ont massacré les 11 soldats russes dans le village de Makievka il y a quelques temps.

2 autres soldats ukrainiens, originaires de Chugaïev, qui ont été fait prisonniers par les gars de la 3ème Division motorisée se sont empressés de déclarer qu’ils n’étaient pas de la 80ème brigade mais d’un bataillon territorial de Kharkov et qu’ils ne voulaient pas être punis en représaille du massacre de Makievka. Plus tard ces 2 « ukrops » ont déclaré être surpris de n’avoir pas été tués, ni même battus par les « orcs » russes.

Cette anecdote du front Nord, en dehors de rendre compte de nouvelles saignées dans les rangs ukro-atlantistes, a le mérite de nous confirmer:

1 / que les ukrainiens de la 80ème brigade ont bien commis un crime de guerre à Makievka.

2 / que les russes respectent bien les lois de la guerre, secourant au maximum les prisonniers.

3 / que la propagande de Kiev diabolise caricaturalement les forces russes qu’elle appelle « orcs ».

Nous assisterons bientôt du côté ukrainien, non seulement à un effondrement des forces militaires et morales dans le Donbass, mais également à celui du narratif russophobe occidental.

Le réveil des consciences et de la mémoire populaire de ces régions traditionnellement russes a déjà commencé dans le sillage de la rébellion du Donbass, avec la constitution en cours d’un bataillon de volontaires pro-russes recrutés parmi les prisonniers de guerre ukrainiens.

Il faudra certainement du temps et même des générations pour panser les cicatrices de cette guerre fratricide fomentée par l’Occident sur le flanc occidental russe, mais je crois que le printemps russe va un jour éclairer à nouveau cette « Ukraïna » de l’Empire et repousser vers son caniveau occidental cet obscurantisme nationaliste bandériste criminel.