Joe Biden a fait savoir par voie de communiqué, ce 21 juillet, sa décision de se retirer de l’élection présidentielle américaine et de soutenir sa vice-présidente Kamala Harris. «Joe l’escroc n’était pas à apte à être candidat et il n’est certainement pas apte à exercer ses fonctions», a taclé Donald Trump.
Joe Biden jette finalement l’éponge. «Bien que j’aie eu l’intention de me représenter, je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat», a déclaré le président américain dans un communiqué ce 21 juillet.
Cette annonce intervient après des semaines de pressions grandissantes le visant, alors que la polémique n’a cessé d’enfler autour de ses capacités physiques et mentales, à la suite notamment de sa contre-performance lors de son débat le 29 juin dernier contre Donald Trump.
Les médias dominants américains puis les ténors du parti, jusqu’à Barack Obama, en passant par les plus grands mécènes démocrates, ont peu à peu accentué leurs critiques.
Il a dans la foulée ajouté sur X soutenir la candidature de sa vice-présidente Kamala Harris : «Je souhaite offrir mon soutien total et mon appui à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année».
Cette double annonce jette une nouvelle incertitude dans une campagne présidentielle déjà tendue. 3 900 délégués démocrates devront, mi-août à Chicago, voter pour un nouveau candidat.
«Il doit démissionner immédiatement»
«Joe l’escroc n’était pas apte à être candidat et il n’est certainement pas apte à exercer ses fonctions», a taclé Donald Trump sur son réseau Truth Social. Le candidat républicain semble de son côté dans une dynamique triomphale, après avoir survécu à la tentative d’assassinat l’ayant visé la semaine passée.
«Si Joe Biden n’est pas apte à se présenter à l’élection présidentielle, il n’est pas apte à exercer la fonction de président. Il doit démissionner immédiatement», a réagi sur X le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson.