Traque de la «Force spéciale» : Un autre agent arrêté à Kaolack

Près de trois mois après les premières arrestations, la police continue son œuvre de démantèlement de la «Force spéciale», qui aurait prévu de s’attaquer à des infrastructures vitales du pays et de le plonger dans le chaos en marge de la marche de Yaw du 17 juin dernier. Après le premier groupe arrêté au mois de juin, Yaya Cissé, considéré comme l’un des membres de ce groupe dont une dizaine a été placée sous mandat de dépôt pour actes terroristes, a été arrêté hier à Kaolack.

La chasse à l’homme se poursuit. Yaya Cissé, membre supposé de la «Force spéciale», a été arrêté hier à Lindiane, un quartier situé dans la ville de Kaolack. Ce tailleur était activement recherché par la Sûreté urbaine, qui mène les enquêtes liées à ce groupe considéré comme «terroriste». Au mois de juin dernier, le juge d’instruction du deuxième cabinet avait déjà placé sous mandat de dépôt, 11 personnes pour complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions, dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’arme à feu.
Selon les investigations policières, menées par la Sûreté urbaine, qui a lancé une longue chasse à l’homme, Pape Ous­mane Seck, Bouna Ba, Madické Diop, Abdoul Aziz Niang, François Mancabou, Babacar Ndao, Abdoulaye Ndiaye, Assane Dramé, Mor Guèye, Ibrahima Diédhiou et Abdoul Aziz Niang, et plus tard Amy Dia, avaient prévu de jeter le trouble dans la capitale en marge de la manifestation de Yaw du 17 juin dernier. A la veille de ce sit-in interdit, la Sûreté urbaine a procédé à des arrestations d’individus impliqués dans ce complot «contre l’autorité de l’Etat». Les membres de cette supposée «Force spéciale» avaient pour objectif, selon l’enquête, de saboter des centrales électriques, le Ter, d’assassiner des personnalités politiques, de la Société civile, de s’en prendre aux intérêts français. Ils devaient profiter de la manif’ de Yaw du 17 juin dernier, pour mettre en branle leur projet. Mais, les renseignements de la police ont réussi à tuer dans «l’œuf», les «projets d’attentat» contre les infrastructures vitales du pays. Comme la loi sur le terrorisme a renforcé les moyens d’investigation des enquêteurs, la Sûreté urbaine a réussi à «démêler l’écheveau».